La déception

C’est d’attendre toujours un sourire, une attention qui en fait n’est qu’une chimère

C’est de désirer à tout prix quelque chose qu’on ne voudra jamais vous donner

C’est se sentir entouré d’un monde d’hypocrites qui dit oui mais pensant non.

C’est l’impression d’écrire des mots qui dès la nuit passée seront aussi vite oubliés.

C’est de vouloir des autres ce qu’ils ne sont pas capables de vous offrir

C’est de toujours vouloir chercher à démêler un sac de nœuds dans les idées

C’est de ne pas comprendre les sacro-saints principes à la c** et de vouloir bannir des idées préconçues ou taboues

C’est d’avoir envie de piétiner vos promesses non tenues et d’en faire du purin à cochons.

C’est de broder sur la toile du bonheur qu’un tissu de mensonges

C’est éternellement attendre d’un ami que jamais il ne vous oublie et d’espérer qu’il vous dise oui, sans arrière-pensée, ni hypocrisie.

C’est l’impression d’être victime de l’indifférence et d’avoir à écrire la souffrance

C’est d’occulter la lumière de la joie et de s’engouffrer dans un désespoir tout noir.

C’est de ne pas arriver à être comprise dans des sentiments qui vous culpabilisent.

C’est de s’accrocher à une main qui vous lâche dès le lendemain quand on en a encore besoin.

C’est l’impression de se battre contre une armée d’indifférence, d’intolérance.

C’est lorsque vos peines ne sont plus apaisées par un esprit de bonté et lorsque vos larmes ne sont plus consolées.

C’est d’en vouloir à soi-même d’avoir à écrire tant de pensées négatives au lieu de positiver sur ce qui vous enchante.

C’est parcourir pendant des heures un chemin à la recherche d’une issue qui n’existe pas.

C’est d’avoir l’impression d’être tout ça inutilement à part peut-être à vous-même sans que personne ne comprenne ou ne cherche à comprendre.

C’est de se sentir obligé de demander pardon pour avoir tant de sollicitude à réclamer.

C’est de se sentir envahie par le découragement quand vos bras tombent de désolation

C’est de s’inventer un ami qui n’existe que dans votre esprit.

C’est de vouloir toucher et faire fondre un cœur de pierre caché derrière un mur de béton infranchissable.

Enfin c’est de ne même pas avoir le courage d’écrire la conclusion de ce texte qui sera si vite oublié qu’il ne vaudra rien...