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 Il paraît simple comme ça de partir à la conquête d’un rêve ou d’un voyage au lointain. Quelque part dans le ciel pour y trouver la blanche lune, le scintillement du soleil ou la lueur d’une étoile éloignée.
Pourtant comme un chemin vers ce qui fut de ce monde fabuleux qu’une illusion où tout fut éphémère et qu’après avoir brillé tout s’est sensiblement éteint.
Je serais devenue aveugle sans doute par nécessité, m’occultant de la peur du vide que nous avions malheureusement créé. Cherchant à oublier tout ce qui me semble désormais si loin où je voulais tenter, si près de toi m’approcher, au risque de me brûler. Tel un Icare regardant fondre ses ailes.
Mais dans ce voyage que je tenterais là bien volontiers, ce soir, une étoile brille à mes yeux comme lueur d’espoir. Parcours de mots lâchés tels des poussières d’étoiles, cherchant à devenir marchand de sable qui te ferait pleurer.
Oh non je ne crois plus réussir à t’émouvoir. Si séparés et doutant que tu veuilles à nouveau me voir brasiller. Je prierais pourtant qu’enfin tu m’accompagnes tout au long de ce voyage qui parviendrait à nous rattacher en une belle échappée.
Bien que devenue pusillanime, cherchant le bien-fondé de toute tentative, je m’accroche pourtant à la reconnaissance d’une part de nostalgie que je ne saurais malgré tout m’expliquer.
Et même à ces heures vespérales  de dialogue presque sibyllin, alors qu’au fond de moi pensées en mots se déchaînaient, l’idée de réinventer l’histoire me parut insensée, si maladroite, m’a presque désarmée.
Je me suis tellement habituée à jouer les soliloques. Comment pourrais-je croire ainsi par mots, renouer. Est-ce vouloir provoquer la chance en distinguant une part d’éloquence ou bien ne plus jamais vouloir tomber. Pourtant là je vole si haut que la chute pourrait bien me sacrifier.
Alors j’oublierais jusqu’à nos humeurs devenues presque belliqueuses si seulement tu avais envie de me sentir heureuse.
Pour me lire, me soutenir et offrir à cette histoire un avenir, éveiller en moi de lointains mais si bons souvenirs, tu me donnerais la foi et la force de ne jamais défaillir.
Voyager d’étoile en étoile comme un papillon par tant de légèreté. J’aimerais parmi les cieux,  métaphore de ce que tu lis là, y retrouver tes yeux.
Véro 
écrit le 8/07/12 
  A humer de l’âme les parfums de mots nostalgie exhalant des abysses
ténébreux d’espoirs jadis perdus, l’on se sent revivre les affres de
l’automne.

A la croisée des chemins des feux de soleil et de glace, il n’est
guère simple d’échapper à l’appréhension et l’angoisse à penser peut
être de nouveau connaître la caresse des rayons de l’étoile objet de
perpétuelle conquête.

Mais il fallut bien qu’hiberne l’espèce, mue la bête et meure la
graine. Qu’enfin croisse de nouveaux rameaux sarments d’un cep
incorruptible et immuable.

Sans avoir la prétention d’effacer toutes larmes, rassurer et faire
briller de milles feux l’étincelle fébrile au fond de ce regard à la
fois sincère et puérile, échappe d’un moi profond des sourires joyeux
à l’idée de bâtir de merveilleuses authentiques bien réelles illusions
avec âme disposée, pleine de bonne volonté.

Que l’on puisse ainsi conjuguer au présent toutes saisons avec
sobriété, humour et discernement ; nul doute que soit accompli ce
voyage, tel se meuvent les vents : un parcours sans fin…


Edou

 

 

Je souligne d’un trait pacifiant et libérateur quelques uns de ses mots d’envolée heureuse ;  tels une caresse d’un chatouillant surprenant, mais à la fois troublant et désarmant. Puis faisant abstraction des sentiments bouleversants signifiant peur ou retenue, je délivre mon âme ingénue. Empli de fougue, de passion, mais aussi d’une indicible crainte.

Eh bien puisque l’audace de prendre la relève vers des altitudes où l’on domine des vallées étendues qui plaisent à mon regard m’étreint, me subjugue et me transporte, je désire encore y croire, en admettant qu’il puisse voir aussi de telles beautés inconnues à offrir à ses yeux ; et à travers les siens, chasser au loin les ténèbres débordant des miens.

Je ne serais ignorante de victoire à l’avoir impliqué dans mon inspiration en l’invitant à mon stratagème d’élaboration éloquente.

Une si belle victoire en effet, illusion ou réalité ? Sera-ce un éternel mirage ou le merveilleux brouillard voile de l’île aux trésors ?

Et si le passé… comme si des vents contraires nous obligeaient à retourner en arrière. C’était il y a si longtemps. Se souvient-il de nos indulgences ? Abnégation et ferveur mêlés, en priant qu’aucun malheureux nuage ne nous fasse désormais ombrage.

Pourtant persuadée d’une mémoire sans failles, d’une foi sans tâche, une part d’hier pourrait renouveler bien des plans, si précieux, certes enfouis mais encore vivants. Alors que viennent en moi prouesses pour mieux émerveiller et voir en lui s’allumer des feux ardents d’un regard qui ne saurait s’éteindre, à la lueur d’un nouveau jour qui se voudrait clair, bleu et sans nuages En une communion parfaite, une idylle perpétuelle est-elle encore possible ?

Oui ! Y croirai-je. Mais peut-être est-il trop prétentieux de songer plénitude presque surnaturelle et entrevoir en ce retour un voyage dans le ciel...Vivement voir ces mots empreints de mélancolie s’évaporer au brûlant de son souffle.

Instant où déjà  je ressens un souffle tiède provenant d’un vent du sud, alors qu’un chant presque mélopée me fait prendre de l’altitude. Je ne crains ni la vitesse, ni de traverser les nuages pour atteindre des lieux inconnus à mes yeux. Lieux dont depuis si longtemps je me suis languis.

Et puisque l’imaginaire s’invite dans mes airs, épris d’une douce folie envolée au dessus des abîmes d’une nouvelle planète, pourquoi ne pas s’en plaire et inventer une atmosphère ?

Alors que me parvient la nuit sous une voûte auréolée et son paradis d’étoiles joyaux de grâce, telles de fidèles amies, me touche la lune accueillante et mystérieuse AIMIE, prenant forme de croissant et m’incitant à m’y lover. En attendant le jour à l’horizon de mes rêves… Fondue de lune arrivera le soleil qui me jaillira du sommeil et des ténèbres de la nuit. Il y a si loin que je ne l’ai plus admiré… Assurément, elle vint à me manquer…

Aimera-t-il croiser ses rayons lumineux et radieux en un jeu écliptique qui pourrait se muer en vertige ?  Déjà le tourbillon qui enserre et sublime mon verbe m’augure bien de OUI. Et bien peu nous importe lorsque se manifeste l’orage, soulève les vents, unique la lumière éblouira notre univers. De nouveaux cieux, une nouvelle terre à nous offerts.

Tournoyant, voltigeant d’une course folle quasi elliptique, à la fois électrique et apathique, je me sens comme naviguant en plein ciel comme en mer dans un bateau ivre. Et si d’aventure le soleil s’en inspire, et d’avenir à jamais disparaît les temps des abysses de lune,  je l’inviterai à me suivre là où ses rayons aimeront m’emmener… Et porterai ses rêves plus loin qu’elle ne puisse l’imaginer.

Véro&Edou 

27/07

 

 

IV Nébuleuse

Eperdue en ce ciel, reflet de mon esprit qui ne sait où il est, ni où il va, comme s’il explorait un univers rempli de mystère.
Devrais-je poursuivre cette apparente si belle aventure qui ne serait que conjectures ? Cet espace n’aurait-il d’ambition qu’être illusion sans âme d’évolution ?

Pourtant je me laisserais bien influencer  par mon cœur si enthousiasmé à l’idée de recueillir d’étonnantes projections et de croire encore que l’espoir recèlerait un trésor.

Ma lune est endormie, je suis… semblable à une étoile filante d’Ariane* qui oriente mon parcours. Il m’est curieux de voir la direction qu’elle me donne. Alors de ma voix je chantonne accompagnée par un ballet d’Apsaras.  A l’approche du soleil lumineux, chaleureux ne risquerais-je  d’y fondre où d’être blessée de brûlures profondes. Je ne sais si je le crois…

Subitement, l’aspect du ciel se modifie. De ma trajectoire atypique où nulle idée ne semblait vouloir opacifier mon regard, je pensais que cet infini n’était qu’une invite à une allégresse sans limite.

Je ne sais plus quelle orientation prendre, je doute d’un coup me méprendre  du chemin qui jusque là était guidé par ma conscience.  Je crains le hasard attirant de l’espérance.

Je deviens simultanément peureuse, prise au piège d’une nébuleuse. Faille-t-il jouer à cache-cache entre ombre et lumière en m’envoyant si loin de la Terre,  hors de l’atmosphère ?

Vertige chaotique, virevoltée parmi les vents, je panique d’avoir à affronter le néant, livide de l’au-delà et de la peur du vide.

Mon rêve fut-il si étrange alors que là face à moi je crois apercevoir les ailes d’un ange ?

Véro 

 

*Allusion au fil d’Ariane

26/08

 

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